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L’importance de la sieste pour votre bébé

Selon les bébés, la sieste s’affiche comme une pause bienvenue, ou au contraire, un moment qui requiert beaucoup de patience de la part des parents. Mais dans tous les cas, elle revêt une importance capitale pendant tout le développement de votre enfant.

Le sommeil : un élément vital pour votre bébé

 

Complémentaire du sommeil nocturne, la sieste de votre tout-petit est tout aussi importante pour son développement. Cette parenthèse quotidienne lui permet d’entrer dans la phase de sommeil lent profond (SLP) qui joue un rôle majeur dans la mémorisation des apprentissages, mais agit également sur son équilibre émotionnel.

Le corps des enfants ne se met pas en « pause » pendant la sieste, bien au contraire. Il est en pleine action : il fabrique des hormones de croissance, renforce son ossature… Le cerveau est lui aussi en phase de travail pendant ce moment de repos : en sommeil paradoxal, de nombreux éléments se mettent en place et se développent, à l’image de la mémorisation.

Ainsi, d’après de récentes études, les enfants de 3 ans ayant été habitués à faire la sieste s’adaptent plus facilement aux situations qu’ils ne connaissent pas.

Doit-on impérativement imposer un rythme de sieste à bébé ?

 

Il n’est pas toujours simple de respecter des heures de sieste prédéfinies. Il faut garder à l’esprit qu’un bébé, jusqu’à 6 mois, a idéalement besoin de faire une sieste en fin de matinée, et deux dans l’après-midi. Les promenades peuvent être l’occasion pour lui de se reposer et de bénéficier d’une pause bienvenue dans sa journée.

Même si chaque enfant est différent, les bébés ne font en général plus de sieste le matin à partir de 15 mois (ou un an), mais font des siestes plus longues en début d’après-midi.

Et lorsque votre bébé grandira, la sieste continuera de l’accompagner jusqu’à ce qu’il n’en ait plus besoin. À quel âge ? Cela dépend de chaque enfant et de ses besoins : vers 4 ans, un peu plus tôt ou un peu plus tard, c’est selon. Pour savoir si c’est toujours nécessaire, il suffit d’être à son écoute : un enfant énervé en soirée est un enfant fatigué, qui aurait sans doute bénéficié d’une petite sieste réparatrice.

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